Figure 4. Traumatisme sur rachis cervical enraidi Arthrodèse circonférentielle. Scanner préopératoire (A). Bilan postopératoire de profil (B et C) et de face (D).
A l'issue du bilan d'imagerie, plusieurs types de lésions peuvent être constatées (seules ou en association) :
Figure 1. Bilan radiographique après un traumatisme du rachis cervical : profil (A), face (B) et cliché d'odontoIde (C).
Le scanner est l'examen fondamental : il permet d'analyser la fracture et de déterminer son degré de stabilité. Il permet également d'envisager le traitement le plus adapté.
Une IRM peut être nécessaire en cas de signes neurologiques post-traumatiques sans fracture au scanner. On peut également réaliser une IRM pour évaluer les parties molles (moelle épinière, racines nerveuses, ligaments, disque intervertébral, etc.). Une IRM peut également être utile si on a un doute sur le caractère récent ou ancien d'une fracture.
fractures (corps vertébral, facettes, épineuses),
luxation (unifacettaire, bifacettaire),
lésions ligamentaires pures (entorse grave).
Figure 2. Fracture de C7 compliquée de tétraplégie et traitée par corporectomie et fusion. Scanner pré- et postopératoire (A, B).
restaurer, dans la mesure du possible, l'anatomie de la vertèbre fracturée,
décomprimer les structures neurologiques en cas de compression,
stabiliser la colonne vertébrale en cas d'instabilité,
apporter de la greffe osseuse en cas d'instabilité ligamentaire.
Les objectifs d'une intervention chirurgicale sont les suivants :
fracture instable (entrainant un risque neurologique en cas de déplacement secondaire),
atteinte neurologique,
déformation vertébrale excessive secondaire à la fracture.
Il existe schématiquement 3 indications opératoires :
traitement fonctionnel avec mise en place d'un collier cervical mousse,
traitement orthopédique : immobilisation dans un corselet-minerve pour 3 mois,
fixation vertébrale sans arthrodèse,
Plusieurs types de traitements sont possibles, seuls ou en association, en fonction du type de fracture (Figures 1-4) :
Des radiographies standard permettent d'évaluer la morphologie globale de la colonne et peuvent révéler une instabilité.
Les fractures de la colonne vertébrale représentent environ 2000 nouveaux cas par an en France. Elles touchent les hommes jeunes (âge moyen = 30 ans) de façon prédominante (4 Hommes / 1 Femme). Elles sont secondaires à des traumatismes à haute énergie (accidents de la route, accidents du travail, etc.).
Dans la moitié des cas, les fractures du rachis sont associées à d'autres lésions (lésions d'organes thoraciques, abdominaux, fractures des membres, etc.).
Les fractures cervicales peuvent être associées à une lésion de la moelle épinière ou à des lésions des racines nerveuses entrainant une paralysie complète ou incomplète.
Traumatologie du rachis cervical
Si les radiographies standard initiales sont normales :
réalisation de clichés dynamiques en flexion/extension 10 à 15 jours après le traumatisme pour éliminer un traumatisme purement ligamentaire.
Chef de service : Pr. C.H. FLOUZAT-LACHANIETTE
Département Médico-Universitaire CARE (Pr. DESGRANGES)
51, Av. du Maréchal de Lattre de Tassigny - 94010 Créteil - France
Tél. : +33 (0)1 49 81 26 07
Fax : +33 (0)1 49 81 26 08
SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE