HÔPITAUX UNIVERSITAIRES  

HENRI MONDOR 

ORTHOPÉDIE  

TRAUMATOLOGIE 

CHIRURGIE DU RACHIS 

Département Médico-Universitaire CARE (Pr. P. DESGRANGES) 

1, rue Gustave Eiffel - 94010 Créteil - France 

Tél : +33 1 49 81 26 07 

Fax : +33 1 49 81 26 08 

SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE 

Chef de service : Pr. C.H. FLOUZAT LACHANIETTE 

© 2016 : Service de chirurgie orthopédique et traumatologique. Tous droits réservés. I Mentions légales 

L'ostéonécrose aseptique (ONA) de la tête fémorale est une maladie invalidante, touchant en général l'adulte encore jeune et en pleine activité. De nombreux traitements ont été essayés pour traiter cette pathologie parmi lesquels il faut noter : les forages, les ostéotomies ou la mise en place d'une prothèse totale de hanche.

 

Depuis plus de 15 ans, le Pr. HERNIGOU travaille en collaboration avec N. CHEVALLIER et H. ROUARD de l'équipe Inserm n°10 de l’IMRB – UMR955 (Dir. : Pr. RELAIX) sur l’utilisation de moelle osseuse autologue concentrée pour accélérer la reconstitution osseuse dans les stades précoces (I et II) d’ONA de la tête fémorale, ainsi que dans le traitement des pseudarthroses (= absence de consolidation d'une fracture) des os longs. L'utilisation de moelle osseuse concentrée et réinjectée sur le site de la nécrose est de pratique courante dans le service.

 

Cependant, la fréquence des précurseurs mésenchymateux étant faible dans la moelle osseuse (de l’ordre de 0,001%), une approche d’expansion et de différenciation des cellules souches en cellules osseuses doit maintenant être envisagée. Nous développons des approches alternatives pour l’ingénierie cellulaire et tissulaire dans le modèle osseux. Nos travaux antérieurs sur l’expansion in vitro des cellules souches humaines isolées à partir de la moelle osseuse nous ont permis d’évaluer les capacités de ces cellules à produire du tissu osseux dans un modèle préclinique.

La première cause de la lombalgie (= mal de dos) est la dégénérescence discale, c'est-à-dire un vieillissement prématuré du disque intervertébral entrainant sa déshydratation progressive et sa défaillance structurelle. La dégénérescence discale provoque in fine un pincement du disque, une protrusion discale ou une hernie discale, l’apparition d’ostéophytes (=becs de perroquets) et des lombalgies.

OSTÉONÉCROSE ET PSEUDARTHROSE 

DISCOPATHIE DÉGÉNÉRATIVE DÉBUTANTE  

L'activité de recherche du service s’articule autour de deux thématiques principales : la PATHOLOGIE RACHIDIENNE d’une part, et la PATHOLOGIE ORTHOPÉDIQUE DES MEMBRES, d’autre part :

 

RACHIS : utilisation des cellules souches dans le traitement de la dégénérescence discale débutante responsable de lombalgie,

 

MEMBRES : 

- utilisation des cellules souches dans le traitement de diverses pathologies orthopédiques (principalement les ostéonécroses et les pseudarthroses).

- développement d'un "marteau intelligent" permettant de caractériser la stabilité des implants sans ciment

LES PRINCIPAUX PÔLES DE RECHERCHE  

Nos travaux de recherche appliquée se déroulent :

 

à Unité d'Ingénierie et de Thérapie Cellulaire (Etablissement Français du Sang – CHU Henri Mondor, Créteil), L'UITC fait partie de l’équipe Inserm n°10 de l’Institut Mondor de Recherche Biomédicale (IMRB) – UMR955 (Dir. : Pr. RELAIX) et elle est dirigée par H. ROUARD.

 

au Laboratoire Modélisation et Simulation Multi Echelle - UMR 8208 CNRS / UPEC

La recherche appliquée regroupe les travaux de recherche scientifique entrepris afin de résoudre des problèmes spécifiques d'usage pratique. On la différencie généralement de la recherche fondamentale car son objectif premier n'est pas la production de nouvelles connaissances générales.

RECHERCHE APPLIQUÉE : définition  

RECHERCHE APPLIQUÉE 

Les stades précoces de dégénérescence discale avec une déshydratation débutante du disque sont accessibles à des stratégies de réhydratation. Plusieurs voies peuvent être envisagées ; elles passent toutes par l’injection dans le disque de substances actives et/ou de cellules comme des facteurs de croissance et/ou des cellules souches.

 

L'objectif est, à terme, de permettre au disque de fabriquer une matrice très hydratée (comme de la gelée) qui restaurera ses capacités mécaniques et sa hauteur. Ceci permettant, bien entendu, d'améliorer le mal de dos.

 

Ce travail de recherche est actuellement conduit par le Pr. FLOUZAT LACHANIETTE et H. ROUARD de l'équipe Inserm n°10 de l’Institut Mondor de Recherche Biomédicale (IMRB) – UMR955 (Dir. : Pr. RELAIX).